Looking for Toubles - William Morrow professeur de Sortilège

J’ai vécu toute mon enfance dans un vieux corps de ferme en pleine campagne. Une belle campagne verte et vallonnée. Parfaite pour élever des chevaux. C’était sûrement pourquoi mes parents tenaient un haras d’ailleurs. Il ne devait pas avoir grand-chose d’autre à faire ici.
Mes parents étaient tout les deux des cracmols de famille dîtes de « Sang-Pur ». Et c’était sûrement pourquoi les cousins en visite dans la région se permettaient d’être aussi hautains et méprisants. « Ah mais vous lavez vous même le sol ? » Connard de sorcier.
Alors imaginez la sensation de pouvoir que j’ai ressenti quand j’ai tenu pour la première fois ma baguette dans ma main.

1ère année à Poudlard
Ce fut la première fois que véritablement je découvrais le monde de la magie. Je ne me sentais pas particulièrement à ma place les premiers mois, comme les premiers jours d’un poulain. J’étais hésitant et le monde si vaste. Heureusement mes camarades de Serdaigle étaient d’une grande aide. Et les plus vieux étaient de véritable modèle à mes yeux. J’adorai lancer des sorts et découvrir le fonctionnement de la magie. Je me retrouvais dans mes camarades nés de famille moldu. On partageait la même vision autour de ce monde nouveau pour nous.
Ma première année ne fut pas rempli d’évènement notables. Mais j’ai encore des souvenirs de petites choses que je pouvais faire pour enjoliver le quotidien de mes parents. Je pouvais désormais les libérer des tâches monotones de la vie et voir leurs yeux reconnaissants me donnait l’impression d’avoir une raison d’être.

2ème année à Poudlard
Je m’étais fais à mon nouvel environnement, et je ne faisais plus partie des petits nouveaux désormais. Mais déjà que je passais inaperçue avant, maintenant qu’Harry Potter était élève ici on j’étais désormais une ombre dans les couloirs de Poudlard. Mais temps mieux. Je pouvais me concentrer sur mon apprentissage d’autant plus.

Pendant les grandes vacances entre ma 2nd et ma 3ème année mon père, qui commençait à se faire vieux, m’a demandé de l’accompagner dans une de ses livraisons pour la première fois. C’est la que j’ai appris qu’il travaillait principalement pour son frère comme passeur pour de la contrebande magique. On partait en voiture ou en chariot avant le lever du soleil et on retrouvait une cachette à la frontière de l’Écosse. Puis on ramenait la cargaison à la maison et mon oncle venait la récupérer quelques jours plus tard. C’était un buisness de famille, et mon père m’avoua que c’est uniquement grâce à ça qu’on pouvait manger convenablement. Plus personne n’a besoin de chevaux de nos jours, ça ne nourrit pas trois personnes que de garder des chevaux dans des pâturages. C’est ce même été que j’ai discuté avec mon oncle pour la première fois. Un homme gras et suffisant. Je ne l’ai jamais aimé. Mais lui m’aimait bien je crois, il disait que j’étais « l’espoir de la famille ». Et il m’apprenait les sorts de dissimulation que ma famille de contrebandier avaient mis au point. Pour « perpétuer la tradition » qu’il disait.

3ème année à Poudlard
Cette année la j’ai découvert ce pourquoi j’étais bon. Les duels. Un duelliste dans l’âme ! J’étais rapide et futé. Je me suis découvert une âme de compétiteur.

Rien de particulier cette année non plus. C’était l’été que les choses sérieuse se passaient. Les voyages avec mon père. Puis seul quand son dos ne le soutenait plus aussi bien qu’avant.
4ème année à Poudlard
Cette année là… Vraiment rien à dire. Une année particulièrement longue. J’en avais marre, j’avais envie de faire autre chose. Les notes ont chuté mais j’ai su me reprendre en cours d’année.

5ème année à Poudlard.
Ce fut une année mouvementé. Le tournois des Trois Sorciers qui sont en fait Quatre… Beaucoup trop d’agitation. Mais j’ai pu affronter des élèves de Durmstrang et fréquenter une demoiselle de BeauxBâtons. Donc je dirais que c’était une année qui valait le coup d’être vécue. Mais les évènements tragiques de la fin d’année et la tension accru au sein de la communauté magique faisait de l’école un lieu toxique.

6ème année à Poudlard
J’ai failli me faire renvoyer. Les petits fascistes semblaient avoir quelque chose à prouver cette année la. Ils s’en prenaient à mes amis né-moldu et je rendais les coups pour eux. La période Ombrage n’aidait pas. A vrai dire, j’aurais pu rejoindre le petit groupe de résistant mais je n’ai jamais été invité. Je crois que même eux ne savait pas que j’existais. Je menais mes propres projets et j’avais mes examens à préparer.

7ème année à Poudlard
C’était officiellement la merde à cette période. Je ne pense pas que vous faire un résumé soit nécessaire. Mais j’ai préféré ne pas m’en mêler cette fois ci. J’avais envie de faire taire tous ces aristos mais mes parents m’en ont dissuadé « Ne mets pas ton avenir en danger pour ça. Ça finira par s’arrêter. » Putain d’hypocrite.

Par ce qu’ils ont prit le partis de ne rien faire. De laisser les gens comme mon oncle diffuser des idées nauséabondes. J’étais chez lui quand j’ai appris les premières attaques. Et quand je me suis levé en sursaut en direction de la sortie il a osé dire « Tu crois quand même pas que je vais te laisser gâcher ton temps avec ces vermines ?». Il n’a plus jamais dis un mot depuis. Et je n’ai plus reparler à mes parents non plus.
Tout c’est accéléré très vite. A peine j’arrivais à Londres que certains de mes amis étaient déjà emprisonné. Avec un petit groupe de sorcier partageant mes idéaux on a créé un réseau de cachette et d’évacuation pour ceux que Voldemort maltraitait. Aucun Mangemort n’a jamais trouvé un de mes lieux surs. Et c’est quelque chose dont je ne suis pas peu fier. Mais ce n’était pas assez malheureusement. J’aurais aimé que plus de sorcier nous rejoignent, mais on était très peu. On a fini par abandonné Londre et on s’est enfui dans les bois à la frontière de l’Écosse. Plusieurs mois à vivre dans des tentes et à manger ce que l’on pouvait chasser. Celle qui aida le plus la dessus c’était Melly, ma femme. Enfin pas à l’époque. Mais je l’ai toujours aimé, et c’est pour elle que je gardais la tête froide. Vivre comme des clandestins m’a forcé à revoir ma pratique de la magie. Je passais de la théorie et des tapis de duel à une vie pratique et à la boue glacée du nord. Et c’est quelque chose que peu de personnes de mon statut peu se vanté de connaître.

Une fois la seconde guerre officiellement finie j’ai demandé à rejoindre les équipes qui traquaient les derniers Mangemorts et leurs alliés. J’étais devenu un chien de chasse et j’avais envie de sang. Certains de mes collègues n’appréciaient pas mes méthodes mais je savais me montrer efficace. J’ai pris officiellement une position extrême au sein du ministère. J’étais contre toute grâce accordée à qui que ce soit. Mais je n’ai pas été écouté, et on m’a même démis de ma position d’Aurore.
J’ai fini pendant longtemps au Bureau de Recherche de Nouveau Sortilège. Et je ne dois cette position qu’à ma participation dans le sauvetage des populations oppressées. Sinon j’aurais fini à Azkaban comme eux. Mais je me suis assagie avec le temps. Je n’ai plus crée de vague depuis. Je reste bien tranquille à mon bureau et je fais ce qu’on me dit. Je m’étais tellement résigné à cela que je me souviens très bien quand la directrice de Arfdry est venue me voir et m’a proposé le poste de professeur de Sortilège, je l’ai regardé droit dans les yeux, j’ai enlevé mes lunettes, j’ai passé ma langue sur mes dents et j’ai refusé. Un « Non. » sec et rien d’autre.
Mais quand j’ai appris que c’était ces petits fils de fasciste qui étaient sûrement à la cause de tout ce merdier… C’était presque comme une manière de continuer le combat. J’ai accepté le poste, et je suis parti le lendemain. Je ferai parti de ceux qui résoudront ce problème. Et si j’ai bien fais mon travail mes étudiants attraperont ces petits salopards.