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 L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn]

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MessageSujet: L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn]   L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn] EmptyMar 15 Oct - 23:41

L'avantage du week end c'est que le premier étage est désert. Aucun élève ne viendrait ici de son plein gré pendant les quelques heures de repos qui leurs sont accordées. Pas un bruit, pas un mouvement. Des conditions parfaites pour travailler. Vous m'étonnez que les élèves ont des difficultés pour apprendre quand ils sont entassés à plusieurs dizaine dans une pièce. William profitait de ce moment de calme pour se plonger éperdument dans ses notes de cours. L'enseignement n'était pas chose aisée et les élèves dans sa salle de classe étaient bien plus nombreux que durant ses années à Poudlard. 

Notre professeur s'était donné comme défi de mettre en place une base commune à tous, chose qu'il aurait du faire dès le début. Mais candidement il avait pensé que comme tous ses élèves avaient leurs ASPICs c'était déjà le cas. Malheureusement non. Mais comment mettre à niveau les élèves les plus faibles et continuer la formation des élèves les plus avancés ? William avait pensé à créer des heures de cours par niveau, mais il avait déjà tellement d'élèves que c'était impossible. La meilleure méthode qu'il avait trouvé c'était d'absolument tout expliquer. De tout décortiquer. Pour consolider les bases. Et la moitié de la note du semestre se basera sur la connaissance de ces bases.

C'était pour cela que notre sorcier était dans sa salle de classe, juste à côté de son bureau, pour travailler sur ses futurs cours. Muni de craie de couleur il remplissait petit à petit son tableau noir. Le nom des sortilèges sur la gauche et leurs prononciations en phonétique en dessous. Leurs histoires et leurs effets sur le tableau central. Et leurs implications sur le tableau de gauche. Chaque sortilège a été décortiqué et analysé pendant les dernières vacances. C'est dans ces moments purement académique que William voyait le talent du professeur Flitwick. Ce petit homme arrivait à vous expliquer ces choses tellement complexe avec une facilité déconcertante. Certes il n'allait pas beaucoup dans le détail, mais cela n'en restait pas moins remarquable. Et pour être sur que ce qu'il écrivait était juste, William relançait chaque sort. Le sort explosion eut raison de l'horrible pot de fleur posé sur une étagère.

C'était le temps d'une pause. Le tableau était plus blanc que noir désormais et sa main lui faisait mal. Une cigarette allumée et le dos tourné à la salle, pendant qu'il protégeait le tableau d'un effacement malencontreux il entendit quelqu'un ouvrir la porte.
"Soit vous êtes très en avance ou alors très en retard..."
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Flynn L. North
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MessageSujet: Re: L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn]   L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn] EmptyMer 16 Oct - 10:59

L'honnêteté est le premier devoir du professeur

Il est là depuis suffisamment longtemps pour avoir entendu un truc exploser à l’intérieur. Est-ce que c’est vraiment une bonne idée ? Est-ce qu’il ne ferait pas mieux de repartir, là, tout de suite ? Enfin, tout de suite… Ça fait bien trente minutes qu’il se pose la question, qu’il est là dans le couloir, à essayer de se décider. C’est absurde. Tout est absurde. Le fait qu’il se dise qu’il en a besoin. Le fait qu’il hésite à le faire. Qu’est-ce que ça va lui apporter ? Et qu’est-ce que ça va lui coûter ? Lui, indécis… Beau tableau, tiens. Pas l’un de ceux qu’on voit fréquemment, en tout cas…

Flynn finit par frapper quelques coups secs d’un poing fermé sur la porte et, en l’absence de réponse, il l’ouvre. Peut-être qu’il aurait dû attendre. Peut-être qu’il dérange. Mais c’est maintenant ou jamais. S’il attend plus longtemps, il reviendra sur sa décision et continuera sans ça, et il n’est pas certain que ce soit la chose à faire. Pour être honnête, il doute que ça lui soit d’une grande aide. Qu’il parvienne à contrer des dizaines d’années d’habitude. Et clairement, ça ne se fera pas là, aujourd’hui, en un entretien. Mais s’il n’essaye pas, s’il ne prend pas le risque, il en prendra d’autres par la suite, des bien plus grands. Qui dit qu’il ne sait pas être raisonnable ?

« Soit vous êtes très en avance ou alors très en retard… » L’homme ne s’est pas retourné en l’entendant franchir le pas de la porte, et l’odeur de la cigarette est encore discrète dans la pièce. Bien, au moins, il a réussi à l’avoir pendant une pause. Au moins, il ne le dérange pas pendant qu’il travaille, ce qui n’est pas un mal. Et tant pis pour cette part de lui qui espérait que ce soit le cas, le poussant à revenir plus tard, ou plutôt à ne jamais revenir. « Certains diraient très en retard, j’imagine. » Le Lion sait qu’il fait référence au fait que c’est un jour de week end, qu’il n’y a pas cours et donc que n’importe quel élève serait particulièrement décalé dans le temps en venant à ce moment-là; mais il en profite pour faire un vague trait d’humour à propos de ses capacités en sortilèges, qui sont loin d’être aussi mauvaises qu’il le sous-entend alors, mais trop peu utilisées pour son propre bien. « Bonjour, Mr Morrow. J’espère que je ne vous dérange pas trop. J’aurais besoin de… Vos conseils ? D’un avis ? » Pas besoin de se présenter, ils se connaissent, ils se croisent régulièrement. Les mots peinent à sortir, il doit les forcer hors de sa gorge tant le fait de demander de l’aide lui pose problème. Trop fier, trop idiot, parfois. « Est-ce que vous auriez quelques minutes à m’accorder ? » Il ne ferme pas encore la porte derrière lui, attendant sa réponse. Il se sent comme un ado, là, devant l’autre professeur. Pas légitime. Pas à sa place. Génial, son ego en prend un coup au passage.
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MessageSujet: Re: L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn]   L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn] EmptyMer 16 Oct - 23:17

Certains diraient très en retard, j’imagine.

William s’attendait plus à un « Pardon monsieur... » ou à une autre génuflexion quelconque. Les élèves ne sont pas aussi téméraires d’ordinaire. Et la voix était plus grave aussi. Il tourna rapidement la tête sur son axe, voulant savoir au plus vite qui était ce personnage mystérieux.

Bonjour, Mr Morrow. J’espère que je ne vous dérange pas trop. J’aurais besoin de… Vos conseils ? D’un avis ?


Oh ! C’était le jeune prof de sport. En voilà une surprise. Le jeune sorcier semblait pataud et hésitant. C’était fort inhabituel chez lui, il a cette prestance de la force de l’âge et de sportif accomplis d’ordinaire. Et pourtant il semblait avoir du mal à trouver ses mots.

Est-ce que vous auriez quelques minutes à m’accorder ?

Bien sûr ! Venez, installez vous.


Un rapide mouvement de baguette fini voler une chaise sur le côté du tableau jusqu’au bureau professoral.

Ne faîtes pas attention au désordre ambiant. J’ai tendance à m’étaler un peu… Dit-il en indiquant son bureau encombré et les divers débris sur le sol. Je vous offre quelque chose à boire ?

Il éteignit sa cigarette d’un geste forgé par l’habitude dans un petit pot dans un des tiroirs. Un sportif n’apprécierait sûrement pas qu’on lui crache de la fumée dans les naseaux. Il en tira un thermos contenant un reste de café, froid désormais. William chercha un bref instant s’il avait quelque chose de plus prestigieux à offrir mais malheureusement il était mal équipé pour recevoir des rendez vous. Deux tasses presque propres recueillirent le liquide noir qui serait bien meilleur chaud.

Que puis-je faire pour vous monsieur Flynn ? Ca vous dérange si je vous appelle Flynn ? Vous pouvez m’appelez William.

C’était agréable de pouvoir discuter sur un pied d’égalité pour une fois.Certains diraient très en retard, j’imagine.
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MessageSujet: Re: L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn]   L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn] EmptyJeu 17 Oct - 17:08

L'honnêteté est le premier devoir du professeur

« Bien sûr ! Venez, installez vous. » Et le voilà qui lui tire une chaise, avec la magie, bien entendu. Voilà, c’est typiquement pour ça, qu’il vient. Enfin, pas exactement. Pas pour l’utiliser pour tout, pas alors qu’attraper le dossier et le tirer vers lui lui prendrait tout autant de temps, mais pour changer sa mentalité vis à vis de tout ça un minimum. Et peut-être que ça passe par l’utilisation de la magie pour des choses plus anodines… Avec un simple signe de tête pour remerciement, Flynn s’assoit, ses doigts se croisant immédiatement alors qu’il repose ses mains sur ses cuisses, observant le professeur face à lui. « Ne faîtes pas attention au désordre ambiant. J’ai tendance à m’étaler un peu… » Il ne fera aucune remarque là-dessus, c’est à lui de voir ce qu’il fait de sa salle de cours, et faire le moindre commentaire serait particulièrement déplacé. « Je vous offre quelque chose à boire ? » « Je veux bien, merci. » S’il ne dit rien à propos de la cigarette, il apprécie néanmoins le geste et ça lui arrache un début de sourire, brisant cette expression gênée qui l’accompagne depuis qu’il est entré. Depuis qu’il est devant la porte. Depuis qu’il s’est mis l’idée de venir en tête. Ca fait longtemps qu’elle est sur son visage, cette expression, en fin de compte. L’homme prépare du café et finit par lui tendre la tasse, qu’il accepte avec un « Merci » discret mais bien présent.

« Que puis-je faire pour vous monsieur Flynn ? Ça vous dérange si je vous appelle Flynn ? Vous pouvez m’appelez William. » « Bien sûr mais, je vous en prie, épargnez-moi le “Monsieur”, dans ce cas ! » Monsieur Flynn, ça ressemble à un surnom que lui donnerait un jeune enfant en s’adressant à lui, et c’est assez gênant. Il laisse le silence s’étirer en utilisant le café comme excuse. Puis, il inspire un bon coup, plante son regard jusque là un peu fuyant dans celui de William, et se lance. « Je suis venu vous voir parce que j’ai un souci. Mettons que… Ma pratique de la magie s’est souvent limitée aux cours et, pendant ma -brève- formation au ministère, à la chasse. J’ai tendance à utiliser mes mains, mes jambes, mon corps entier avant d’utiliser le moindre sort en cas d’urgence et ça… Pose problème, parfois. Ça finit parfois, souvent même, en blessure. » Bonne chance pour qu’il comprenne de quoi il parle exactement. Niveau explications, il a fait mieux, mais il a déjà suffisamment de mal à en parler, il n’a pas particulièrement envie de rentrer dans les détails. « Je suis navré, c’est vague. Mais je voulais savoir si vous aviez une méthode, quelque chose, n’importe quoi, qui m’aiderait à... » Il cherche. Il cherche ses mots, il cherche comment tourner les choses. Il cherche même le but exact qu’il recherche. Et il redevient silencieux, un soupir s’échappant. Bon sang.
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MessageSujet: Re: L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn]   L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn] EmptyLun 21 Oct - 3:13

Ce café aurait été définitivement bien meilleur chaud. Son amertume était forte et son acidité vous attaquait la langue. William dut se forcer un peu pour avaler sa première gorgée, le confort d'un café chaud était quelque chose dont il pouvait difficilement se séparer. Il posa sa tasse sur le côté de son bureau et se formula à lui même la promesse de ne pas en boire à nouveau malgré ses automatismes. Comme pour mettre le plus d'obstacle entre lui et le café il croisa les jambes et les bras pour ensuite retourner son regard vers son interlocuteur.

Le jeune professeur semblait être dans un profond doute. Dans un état d'esprit entre le Spleen et le Désespoir. Il lui faisait penser à un cheval qui avait couru trop longtemps sans but.

Je suis venu vous voir parce que j’ai un souci. Mettons que… Ma pratique de la magie s’est souvent limitée aux cours et, pendant ma -brève- formation au ministère, à la chasse. J’ai tendance à utiliser mes mains, mes jambes, mon corps entier avant d’utiliser le moindre sort en cas d’urgence et ça… Pose problème, parfois. Ça finit parfois, souvent même, en blessure. Je suis navré, c’est vague. Mais je voulais savoir si vous aviez une méthode, quelque chose, n’importe quoi, qui m’aiderait à...

Oh... Le jeune singe venait demander au vieux à lui apprendre à faire des grimaces. L'ironie de la situation fit craquer un sourire sur la figure de William. S'il avait 20 ans de moins les positions seraient surement inversés. Celui ayant grandit hors de la magie venant demander conseil à celui qui en avait fait son métier. C'était cocasse. Mais flatteur, très flatteur.

Qui vous aiderait à mieux réagir de manière générale. Je comprends. On passe un peu tous par là. Il fait passer sa langue sur les dents comme pour les nettoyer du café. C'est une question... D'habitude. Mais c'est logique venant d'un joueur de Quidditch.

Flynn était un joueur professionnel, ça avait du être glissé dans une conversation, ou bien il lui avait dit un jour. A vrai dire William ne s'en souvient pas.

Je ne connais pas votre habilité avec votre baguette mais peut être a-t-elle été perdu à cause de ça. Peut être vous avez juste perdu l'habitude de l'utiliser. Je suis de ceux qui pensent que la pratique fait le sorcier. Les histoires de sang et d'innée c'est des... conneries. Et encore, je reste poli. Donc ouais... Avec un peu d'entraînement ça devrait revenir vite. D'autant plus si vous avez été formé au ministère, j'ai connu ça dans ma jeunesse.

C'était très bateaux comme conseil. Il avait devant lui un jeune homme qui semblait voir toute sa structure personnelle s'effondrer, et il lui conseillait d'aller dans un champ pour lancer des sorts au hasard. Mais c'était quelque chose de compliqué à expliquer pour William. Il devait sa vie à sa baguette et c'était impossible pour lui de penser qu'on pouvait voir autrement.
Il s'en voulait d'avoir délivré des paroles aussi creuses... Puis, d'un coup, ses yeux jusqu'alors un peu vagabonds, vinrent se planter dans ceux de Flynn. Il décroisa les jambes et les bras et se pencha légèrement au dessus de son bureau.

J'ai un petit tips que je peux vous apprendre cependant. Un petit truc que j'ai appris quand je vivais dans les bois. Puis-je voir votre baguette s'il vous plait ?
Dit-il en tendant la main, une expression chaleureuse sur le visage.
[HRP: Désolé du léger retard :3]
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MessageSujet: Re: L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn]   L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn] EmptyJeu 24 Oct - 21:34

L'honnêteté est le premier devoir du professeur

Le sourire de l’autre professeur, ça commence instinctivement par le prendre dans le mauvais sens du poil. Il est là à peiner à trouver ses mots, à expliquer - ou du moins tenter - son problème, et visiblement ça amuse l’homme en face. Et il regrette. Il regrette d’être venu, il regrette d’avoir demandé de l’aide. Au fond, il sait que c’est loin d’être ça, qu’il interprète l’expression de travers et qu’il se plante sur toute la ligne. Que ce n’est rien contre lui, qu’il peut de toute façon laisser son ego à la porte de la salle. Mais pour ça, il lutte. Il se reprend, il se sermonne en silence. Peu importe ce que le sourire signifie, s’il est là, c’est pour une raison bien précise. Tant pis si sa fierté en prend un coup, elle a déjà commencé à en prendre à l’instant même où il a pris cette décision.

« Qui vous aiderait à mieux réagir de manière générale. Je comprends. On passe un peu tous par là. » Il ne devrait pas passer par là. Pas à son âge, pas après avoir terminé ses études. Il a tort, de penser ça, mais c’est comme ça. Il attend à mieux de lui, plus que de quiconque d’autre. « C'est une question... D'habitude. Mais c'est logique venant d'un joueur de Quidditch. » Ça, il ne sait pas comment le prendre, et ça se lit sur ses traits. Il y en a qui pensent qu’un joueur de Quidditch n’est bon à rien d’autre qu’à ça, et Flynn ignore complètement si c’est le cas du Professeur Morrow - de William. Pour être honnête, il est prêt à mal le prendre. Il est prêt à se braquer, à envoyer l’autre se faire foutre, et ça se joue à peu. Mais il n’y a pas de condescendance, dans le ton employé. Simplement l’expression des faits : il a été joueur de Quidditch un certain temps, et c’est l’instinct du corps qui prime sur tout. La baguette, elle est plus souvent rangée sur lui que dans sa main, bien plus que pendant sa formation, et il ne peut dire le contraire. Il se fie à son ouïe, à l'affût de quoi que ce soit qui transpire le jugement. Il se fie à sa vue, ses yeux scrutant le moindre geste qui trahirait ce qu’il pense. Il faut que le Lion arrête, qu’il cesse ce jeu d’arrogance, mais c’est profondément ancré en lui, trop pour qu’il arrive à l’ignorer avec ce genre de propos : il doit savoir où se situer, comment il doit réagir.

« Je ne connais pas votre habilité avec votre baguette mais peut être a-t-elle été perdu à cause de ça. Peut être vous avez juste perdu l'habitude de l'utiliser. Je suis de ceux qui pensent que la pratique fait le sorcier. » Bon, il peut se détendre, ça confirme ce qu’il pensait espérait. Ce n’est qu’une question d’habitude. Enfin, sûrement. « Les histoires de sang et d'innée c'est des... conneries. Et encore, je reste poli. » Il est à deux doigts de lui dire qu’il peut y aller franchement, qu’il n’en sera pas le premier choqué, mais l’autre Anglais n’a pas nécessairement besoin de savoir qu’il jure comme un chartier. Il le découvrira bien assez tôt. « Donc ouais... Avec un peu d'entraînement ça devrait revenir vite. D'autant plus si vous avez été formé au ministère, j'ai connu ça dans ma jeunesse. » Il parle comme un vieux, et ça, ça finit par lui arracher un réel sourire. Il n’est pas si vieux que ça, si ? Il est prêt à parier que son père est plus âgé, et pas de peu. Pendant qu’il s’amuse, William semble être saisi d’une idée. « J'ai un petit tips que je peux vous apprendre cependant. Un petit truc que j'ai appris quand je vivais dans les bois. Puis-je voir votre baguette s'il vous plait ? » Quand il vivait dans les bois ? Sérieusement ? Il a des questions à poser, plein, mais d’abord, il tend docilement sa baguette. « J'ai pas pour habitude de la prêter donc soyez cool, me la pétez pas ! » Il se détend, suffisamment pour faire un autre trait d’humour avec un langage qu’il surveille moins. Il observe avec curiosité, ignorant tout de ce que l’homme derrière le bureau va pouvoir faire. « Dans les bois ? Vous y avez vécu longtemps ? Avec une cabane, tout ça ? » Il faut qu’il demande. Il le doit. Sinon ça va le travailler, et on sait que l’ancien Rouge et Or, quand il est travaillé, il a du mal à se concentrer sur autre chose.
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MessageSujet: Re: L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn]   L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn] EmptyMar 29 Oct - 2:09

Clac. Comme un piège qui se referme. Flynn donna sa baguette à William et son sourire se fit d'autant plus grand. De ses doigts experts il fit rouler la baguette dans sa paume avant de la faire passer entre chacun de ses doigts. Comme pour évaluer un couteau il chercha son point d'équilibre, à connaître son poids et son maniement. Elle était plus longue que la sienne, et bien plus flexible. Elle semblait se courber sous les impulsions de son majeur afin de la faire tourner autour de son pouce, ajoutant du momentum à chaque tour; Une bien belle baguette.

Dans les bois ? Vous y avez vécu longtemps ? Avec une cabane, tout ça ?

Sans quitter la baguette du regard, stoppant son mouvement pour l'examiner plus en détails et sans la moindre expression dans la voix autre que la concentration de son analyse.

De novembre 97 à mai 98. Et non, nous n'avions pas de cabane. Quelques vieilles tentes tout au plus. On pouvaient pas se permettre de vivre dans du dur, on devaient être capable de bouger rapidement.

Si Flynn avait reconnu la période noire de la seconde Guerre que William décrivait il ne devrait pas tarder à comprendre dans quel genre de communauté ce dernier avait vécu. C'était un peu cryptique, voir obscure. Mais William voulait faire durer cet instant, pour augmenter la tension interne du jeune professeur de voir un autre sorcier manipuler sa baguette. Il l'examinait sous tous les angles, notant les légères décolorations là où les doigts se posent et les marques d'un trop long moment passé dans son étui. Mais elle n'en restait pas moins magnifique.

Voyez vous... Quand le ministère est tombé en 97 tout est allé très vite. Mais vraiment très vite. Quand je suis arrivé à Londres pour aider les sorciers persécutés beaucoup des Nés-Moldus avaient déjà plus de baguette. Sur la vingtaine qu'on étaient à fuir la ville pour... les bois dont je vous parlais, on ne devait avoir moins d'une dizaine de baguette. C'était une période atroce, mais je pense que l'enseignement que l'on peut en tirer c'est que nos baguettes sont nos plus précieuses possessions. Ses yeux se posa sur Flynn. Et ne pas l'utiliser c'est un peu comme oublier que certains d'entre nous ont été tué par ce qu'ils en avaient une.

Le ton était calme et monotone. Plus pour chasser tous le patos autour de cette période de répression que pour faire une morale paternaliste. Mais l'ambiance semblait être lourde. William pouvait sentir le poids des souvenirs sur ses épaules comme une chape de plomb. Il posa son coude sur son bureau et brandit la baguette de Flynn.

Le premier vrai conseil que je peux vous donner, c'est de ne jamais quitter votre baguette. Et de ne jamais la donné à quelqu'un. Pas même quelqu'un en qui vous avez confiance. Cela vaut pour votre talent magique aussi. Vous êtes très certainement un brillant sorcier, donc ne laissez jamais quoi que ce soit vous empêcher de l'utiliser.

Il posa la baguette en face de son propriétaire et s'adossa à sa chaise. Le ton était beaucoup plus agréable, son attitude d'autorité naturelle laissant le professeur en lui prendre ses aises. Durant son monologue il avait oublié l'espace d'un instant à qui il parlait. Comme si avait fait un témoignage à un anonyme ou à une foule dense et impersonnelle. L'émotion le rattrapa, il sentit ses yeux se voiler sous le reflux de souvenirs et de sentiments désagréables qui les accompagnaient. Et l'instant d'après, le voile avait disparu.
Afin de retrouver un peu de contenance il attrapa sa tasse sur le côté et but une gorgé du café infeste. Mais son café était moins amère que sa mémoire.
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MessageSujet: Re: L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn]   L'honnêteté est le premier devoir du professeur [William & Flynn] EmptyJeu 7 Nov - 21:33

L'honnêteté est le premier devoir du professeur

« De novembre 97 à mai 98. » Le lien se fait immédiatement et son sourire s’efface. Il était jeune, quand c’est arrivé, et ses souvenirs de la chose sont enfouis depuis longtemps, comme pour le défendre de tout ça, lui qui a eu la chance de ne pas réellement en souffrir. Pas autant que d’autres en tout cas. Mais il sait, tout le monde sait. Il n’a pas besoin qu’on lui explique pour saisir. « Et non, nous n'avions pas de cabane. Quelques vieilles tentes tout au plus. On pouvaient pas se permettre de vivre dans du dur, on devait être capable de bouger rapidement. » C’est évident. Les mots qui échappent au professeur de sortilèges ne sont pas nécessaires, parce que tout ça, ça se comprend directement. « Voyez vous... Quand le ministère est tombé en 97 tout est allé très vite. Mais vraiment très vite. Quand je suis arrivé à Londres pour aider les sorciers persécutés beaucoup des Nés-Moldus avaient déjà plus de baguette. » Ça a des relents de cours d’histoire un peu désagréables. Quelque chose le gêne, quelque chose qu’il a l’impression de sentir courir sur sa peau, et sa main vient machinalement frotter son avant-bras pour tenter de l’en débarrasser. « Sur la vingtaine qu'on étaient à fuir la ville pour... les bois dont je vous parlais, on ne devait avoir moins d'une dizaine de baguette. C'était une période atroce, mais je pense que l'enseignement que l'on peut en tirer c'est que nos baguettes sont nos plus précieuses possessions. » Pas seulement un cours d’histoire, mais une leçon. Plus il parle, plus c’est évident. Quand leurs regards se croisent, il le sait avant même que William ne reprenne. « Et ne pas l'utiliser c'est un peu comme oublier que certains d'entre nous ont été tué par ce qu'ils en avaient une. » Bingo.

« Le premier vrai conseil que je peux vous donner, c'est de ne jamais quitter votre baguette. Et de ne jamais la donner à quelqu'un. Pas même quelqu'un en qui vous avez confiance. » Plus il parle, plus ça le prend à rebrousse-poils, et plus il se braque, mentalement comme physiquement. Le Lion se redresse, ses mâchoires se serrent, son regard durcit. « Cela vaut pour votre talent magique aussi. Vous êtes très certainement un brillant sorcier, donc ne laissez jamais quoi que ce soit vous empêcher de l'utiliser. » Sa baguette, il la reprend sans la moindre hésitation quand elle est posée près de lui, ses doigts se serrant tellement autour que ses jointures en blanchissent. Non seulement, il a l’impression qu’on lui parle comme à un gamin, mais en plus de ça, il est complètement passé à côté du problème qui l’a amené là. C’était donc bien une erreur. Peu importe le ton de l’autre Anglais qui change, le silence qui s’installe après a quelque chose de dérangeant, comme un calme qui tapisse le début de colère qui naît dans son torse. « Vous savez, si j’avais pour but d’écouter un type plus vieux que moi me faire la morale sur ce que je fais de ma baguette, je serais allé voir mon père. » Si William ne pensait certainement pas à mal en tenant ces propos, c’est tout de même loin d’avoir l’effet escompté. Il se conforte dans l’idée qu’il n’aurait pas dû venir, qu’il n’a pas besoin d’aide, et qu’il ne la trouvera de toute façon pas ici. « Ce que vous avez vécu, je ne le connais pas, je ne peux pas commencer à l’imaginer. Mais sans vouloir vous manquer de respect, mon problème n’est pas lié à votre histoire, et je me passerai volontiers de ce genre de conseil. Vous voulez me taper sur les doigts parce que j’ai confié ma baguette à une personne à qui je suis venu demander de l’aide ? Faites-le donc, traitez-moi comme un enfant à qui on apprend les bases. Mais si c’est votre manière d’aborder la chose et d’aider ceux qui viennent à vous, ne vous étonnez pas s’ils finissent par se passer de vous et par trouver une autre solution, quelle qu’elle soit. » Il s’est déjà relevé, prêt à partir comme il l’aurait fait il y a dix ans de cela. Mais il n’est plus adolescent, il ne peut plus agir comme tel. Alors il pose ses mains sur le dossier de la chaise pour s’appuyer, sa baguette rangée, et il pince les lèvres. « Ma demande vous semble peut-être stupide, mais vous imaginez bien que si je suis venu, ce n’est pas pour le plaisir de votre compagnie. Pour ça, je peux attendre les jours de semaine. Je veux simplement savoir si vous pouvez m’aider ou non. » Il étouffe la graine d’ébullition avant qu’elle ne s’étende dans ses muscles comme un poison. Calme.
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